La friche Hubau à Flavy-le-Martel laisse place à des logements

18 Juil 2019

Anciennement occupé par l’entreprise de transport Hubau, le site de la rue Maurice Moreau à Flavy-le-Martel voit depuis plusieurs semaines sortir de terre des logements. Sollicité par la mairie, l’OPAL y construit un programme de 17 logements.

« 13 logements sont déjà demandés et les autres le seront rapidement », assurait Danièle Lanco, maire de Flavy-le-Martel à l’occasion de la pose de la première pierre. Le chantier n’a pourtant commencé qu’en fin d’année dernière. Il faudra attendre encore un peu moins d’un an pour qu’il s’achève et pour que les habitations soient disponibles. Qu’importe, la demande est déjà là.

Il faut dire que le projet permet d’accompagner le développement de la commune qui affiche « une croissance modérée mais constante », affirme la première magistrate de la commune qui souhaitait aussi avoir pour partie des logements pour les personnes âgées.

Corinne Minot, sous-préfète de Saint-Quentin, soulignait en effet que « l’action engagée par l’OPAL prend en compte les besoins spécifiques et améliore le cadre de vie des habitants. C’est vraiment essentiel dans les projets qui nous animent tous ».

17 logements en centre-bourg

En présence d’élus de l’agglomération, cette pose de première pierre a été l’occasion de présenter le projet. Dotés d’équipements spécifiques (volets roulants, détecteurs, barres de maintien…), ces logements faciliteront le quotidien de leurs occupants.

Sur un terrain très bien situé, avec 12 logements de plain-pied et 5 en duplex, la majorité des habitations sera dédiée à une population de seniors. « Ils pourront vivre en centre-bourg, à proximité des services et commerces », insiste Freddy Grzeziczak. Le Président de l’Opal rappelle « qu’il est important que l’office soit présent dans les villes comme dans les bourgs ».

A noter que ce projet nécessite un investissement de 2,8 millions d’euros. La commune, la communauté d’agglomération du Saint-Quentinois et le département ont participé à son financement en allouant des subventions au projet et un emprunt a été réalisé auprès de la Caisse des Dépôts et Consignations.